Magali
   
Fadas Biographie


Vit et travaille à Cannes (06400)
www.magalifadas.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 








"Une partie de ma démarche a été influencée par des cours d’Art-Communication-Langage dispensés à l’Université de Nice, et s’inscrit dans une volonté de parler d’une société de consommation d’images, d’objets et …de médicaments !
Mes préoccupations tournent autour de la communication (par l’apparence) qui m’apparaît comme un remède à notre peur de disparaître, et au malaise identitaire dont nous souffrons tous.
Tous les phénomènes sociologiques actuels m’interpellent, tout y passe : le syndrome de Peter Pan, la Jet Set, la mode, le complexe de Cendrillon, les anges, le star système, la non-communication (internet…), et la consommation excessive de « pilules du bonheur »…

J’observe notre monde : tout est message. Envoyer des messages en consommant certains médicaments, véhiculerait donc une part de notre identité et participerait alors à notre image de marque… Consommer c’est communiquer, « faire savoir » aux autres ce que l’on aspire à être. Une partie de mon travail est orientée vers le détournement d’emballages de médicaments et des notices adjointes dans les «boîtes à miracles »….

Quand je peins, je veux figer une impression, un moment, et les changer en souvenirs impérissables, qui survivront sous la forme d’une image. Je cherche à anticiper la trace, en prévoyant la perte. Quand l’œuvre est achevée, la trace qui demeure est celle d’une catastrophe n’ayant pas eu lieu, celle d’un malheur qui tarderait à venir. C’est dans cette optique que je peins mon chien (ni hommage ni deuil) : « Sésame, celui qui ouvre ». A ceux qui souriraient de voir tout un message pictural s’articuler autour de la consommation de médicaments et d’un animal de compagnie, j’aimerais dire qu’il va de soi qu’à travers mon chien, je parle aussi de ceux qui m’accompagnent, qui m’accompagneront… même si je ne les connais pas encore…

Mes tableaux sont des miroirs de toile et de couleurs qui témoigneront de ce qui fut et qui ne sera plus jamais exactement pareil (même si cette chose peinte existe encore)."

Magali Fadas

Cette petite bonne femme délicatement assise sur son fauteuil, c’est notre artiste peintre, Magali Fadas.
Introspective, le regard plongé dans l’ « ailleurs », le visage doux presque irréel et ses cheveux aux couleurs révoltées, pourtant sagement coiffés attendent patiemment l’heure de l’agitation. Il faut que la parole se fasse trop douloureuse, trop étouffante pour que l’artiste se laisse porter par sa force intérieure son besoin d’exister, de dire ce qu’elle vit et ressent au delà des mots. Les doigts alors se meuvent, s’imposent et s’expriment sur la toile. Le corps peut enfin crier ce qui l’habite et se laisser aller « à dire ».

L’image parfaite, lisse et tranquille de Magali Fadas n’est rien de la réalité. Sa conscience est active, en perpétuel cheminement et interrogations.
L’Artiste est inspirée. Inspirée par son époque et par son univers. Société de communication, société de consommateurs de médicaments, d’images et d’apparats ; société de « tout à l’écran », de télé réalité ; monde virtuel parce que réellement trop pauvre, où certains ont finalement choisi de ne plus grandir…Tout est dit, tout y passe, et se transforme sur la toile comme un message. Message d’ironie, clin d’œil, projection, ou message d’alerte ? Chacun d’entre nous percevra sa vérité.
Mais il n’en résulte que ses peintures sont des témoignages de l’existence de cette artiste. Ce sont ses preuves, ses indices. Peut-être permettent-elles ainsi de mieux découvrir qui se cache derrière Magali Fadas.
Une connaissance parfaite de l’histoire de l’art n’est pas nécessaire pour se sentir touché par ce travail, qui se veut tout, sauf élitiste.
Une femme profondément attachée à la vie, aux autres. Et ce n’est pas Sésame qui me contredira… N’est-ce pas Sésame ?

Mathilde Allibe

Après avoir suivi des cours de communication et language, Magali Fadas, oriente sa démarche sur l'univers de la société de consommation d'images et d'objets. Société de communication, société de consommateurs de médicaments, d’images et d’apparats ;
société de « tout à l’écran », de télé réalité ; monde virtuel parce que réellement trop pauvre, où certains ont finalement choisi de ne plus grandir…Tout est dit, tout y passe, et se transforme sur la toile comme un message. Message d’ironie, clin d’œil, projection, ou message d’alerte ? Chacun d’entre nous percevra sa vérité.

Son travail sur le mal à l'être, appat-rance, la recherche de soi l'a poussée à se formerà l'Art-thérapie, l'idée que l'Art n'est pas le privilège de très peu ou des fous mais qu'il est intimement lié à notre société que d'objet de message l'on peut passser à sujet d'image fixée. Pulsion de vie créatrice, l'instant d'éternité dans le défilé de nos images et d'objets.

Dans cette société de l'évanescence de la naissance, de ce qui s'évapore Magali fixe en anticipant la perte, elle empreinte la trace. Entre fugacité vouée au deuil et infini.

Angélique Richard

(Extraits du site Internet de l'artiste)