"Artchétype?"
Expo collective Coopart et StArt
du 1er au 31 mars 2012
Exposition collective des artistes de Coopart et StArt.
1er au 31 mars 2012 : Salle Saint-Esprit – Place de l'Eglise – 06560 Valbonne Village
Vernissage vendredi 2 mars à 18h30 / Ouvert du mardi au dimanche de 14h à 18h
15 mars - 28 avril 2012 : Médiathèque communautaire de Valbonne Sophia Antipolis, Garbejaïre
Vernissage samedi 31mars à 11h
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Sept artistes exposent à la Salle Saint-Esprit à partir du 1er mars puis à la médiathèque de Valbonne Sophia Antipolis à partir du 15 mars, sous le titre "Archétype?", leur démarche devenant alors Archétypale.
« Le principe thématique de cette exposition » explique Roland Moreau de l’association Coop’Art, porteur du projet en partenariat avec StArt et l’Art Tisse « a consisté à trouver un sujet suffisamment large, générique, pouvant rassembler et interroger des artistes aussi différents de personnalité que de style et les amener à matérialiser leur conception de l’archétype tout en laissant libre cours à leur imagination ».

Ainsi pour Bernard Abril, qui dessine dans l’espace avec ses structures à base de matériaux simples et naturels, c’est l’écriture qui est archétypale, à l’image de ces anciennes écritures « qui poétisent l’espace et l’agitation de leurs murmures et disent à qui veut l’entendre le bruit sourd et profond de nos plus intimes questionnements » selon le critique H. Nabucco.

Gilbert Casula, créateur d’objets poétiques recherche la forme archétypale à travers ses assemblages de bois peints, débris, rebuts, « qui portent en eux une histoire qui nous est étrangère » et que l’artiste s’approprie.

Véronique Champollion
a choisi la mère comme figure archétypale avec une installation en trois parties « où manque une main pour le tricot, nous contraignant à laisser de côté cet aspect d’occupation pourtant caractéristique » comme le souligne avec humour l’artiste.

Cathie Cotto montre, elle, l’archétype atypique : « l’archétype pré-existe dans l'œuvre, et mon travail est un chemin à parcourir de l'idée d'une forme vers sa représentation la plus essentielle possible».

Pour Margaret Michel, l’archétype est alchimique, né de l’observation de la vie intérieure des formes organiques : c’est la structure cellulaire de ces formes ou les traces de leur puissance interne qui constituent pour elle une construction architecturale archétypale.

Pour Roland Moreau l’archétype est l’absolu galactique. Fasciné par les mondes physiques et métaphoriques, de l’univers tout entier au pixel le plus élémentaire, il vit l’archétype comme « une image primordiale qui alimente les images personnelles et les nourrit à partir d’un même fond archaïque ».

Enfin pour Bernard Reyboz « l’ami parti, l’artiste simple, travailleur, d’une exigence excessive plus envers son travail qu’envers lui-même » comme l’exprime Roland Moreau en hommage à l’artiste récemment disparu, l’archétype est la forme simple, primitive d’un galet d’où découle toute une œuvre.

 

L'Art Tisse - Artothèque - 14, rue de la Fontaine (ancienne Mairie) 06560 Valbonne - Tél : 04 93 42 04 56 ou 06 82 09 88 21